Jean-Luc Migué, économiste Institut Fraser Profession émérite, ENAP Quebec

Senior Fellow, Institut Fraser et professeur émérite, ENAP - Senior Fellow, The Fraser Institute and professor Emeritus, ENAP, Québec.

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Le revenu par habitant au Québec, comparable au reste du Canada

Le 1 octobre 2015 par Jean-Luc Migué Laisser un commentaire

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Le paradoxe est donc que, malgré l’évolution déprimante de la croissance globale du Québec depuis les années 60, le revenu par habitant s’inscrit chez nous au même niveau que dans le reste du Canada. Pourquoi ce contraste entre la faible croissance globale de l’économie québécoise et la hausse du niveau de vie égale à celle de l’ensemble du Canada? Pour une raison simple : lorsque le revenu par habitant baisse dans une province, les gens quittent cette région et les immigrants y affluent en moins grand nombre.

L’offre de main-d’œuvre décline jusqu’à ce que le salaire moyen y gagne au même rythme que dans les régions plus prospères du pays. Ce processus de migration se poursuit donc jusqu’à ce que le revenu réel par habitant converge dans toutes les régions. Ainsi, bien que le produit intérieur brut nominal par habitant au Québec soit inférieur d’environ 15 % à celui de l’Ontario, le coût de la vie s’inscrit en 2006 à Montréal à 14,6 % en-dessous de celui de Toronto. Les Montréalais gagnent moins en dollars nominaux, mais ça leur coûte moins cher de se loger et dans les mêmes proportions. La divergence des taux de croissance globale entre les deux villes a donc été entièrement capitalisée dans le prix du sol et des ressources fixes. Les ajustements inter régionaux se sont faits par la mobilité de la population, non pas par l’élargissement du revenu réel moyen entre les régions canadiennes. C’est donc en dépit de la révolution tranquille que le niveau de vie des Québécois s’est aligné sur celui du Canada, non pas en conséquence de ce mouvement, comme l’enseigne incorrectement l’interprétation conventionnelle.

Cette conclusion s’avère valide dans toutes les économies nationales. La convergence du revenu réel par tête dans les pays intégrés est documentée aussi aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et au Canada. De 1920 à 2000, les variations du revenu par tête à travers les États-Unis ont fortement diminué sous l’effet de mouvements variables de la population. La part de la population de l’ouest a presque triplé, pendant que des déclins prononcés se produisaient dans le Northeast et le Midwest. Les économistes ont démontré en contrepartie que la distribution du revenu par tête s’est rétrécie dans ce pays au cours du vingtième siècle. En fait, à la fin du XXe siècle, la dispersion du revenu réel par travailleurs s’avérait extrêmement réduite. Pour une moyenne nationale de 100, les variations interrégionales s’étalaient de seulement 96 à 105 en 1980.

Les variations interrégionales de revenu en Angleterre s’avèrent aussi étroitement distribuées, une fois incorporées les variations interrégionales du coût de la vie.

En général, les régions rurales affichent un revenu moyen inférieur à celui de Londres dans les statistiques officielles. Mais l’égalisation se réalise à travers les deux types de territoires pour des occupations semblables. Les analystes de l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) résument comme suit les résultats de leurs travaux sur le revenu régional en France: “Les différences de niveaux des prix entre Paris et le reste du pays sont du même ordre de grandeur que les différences de niveaux des rémunérations”.

Cette dispersion rétrécie a accompagné d’importants mouvements de la population canadienne : baisses marquées dans les provinces atlantiques et le Québec, en même temps qu’accroissements prononcés de la part de l’Ontario, de l’Alberta et de la Colombie Britannique. Tel que souligné précédemment, la part québécoise de la population est restée constante à 29% de 1941 à 1966, mais affiche par la suite une tendance négative constante, pour atteindre 23,1% en 2011. Au total, les données confirment que l’intégration économique liée au commerce, à la migration et aux ajustements du marché du travail, mène à l’égalisation du revenu personnel réel, non pas à des différences de prix ou de revenus.

Ce qui signifie en passant que la péréquation n’a aucun fondement. Il faut savoir que la péréquation est un régime institué par le gouvernement fédéral dans l’après-guerre, par lequel le gouvernement d’Ottawa verse aux provinces dont le revenu par habitant est inférieur à la moyenne canadienne, des allocations qui leur permettraient d’offrir les mêmes services publics que les provinces prospères. Le Québec touchera près de 9.3 milliards en 2015-16 en vertu de ce programme. Mais puisque le revenu réel par tête dans les occupations semblables converge dans toutes les régions canadiennes, ces versements n’ont aucun fondement.

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Catégorie(s) : Économie du Québec Étiqueté : capitalisme, économie, émigration, gouvernement, Québec, société

L’avantage démocratique aux groupes d’intérêt

Le 24 septembre 2015 par Jean-Luc Migué Laisser un commentaire

JLM-AvantDemocr

Tous les individus et tous les groupes ne s’engageront donc pas également dans la « course aux faveurs » politiques. Nous avons déjà établi qu’une mesure même impopulaire auprès de la majorité sera retenue par les décideurs politiques si elle s’avère très populaires auprès d’une minorité. Ce qui nous a justifiés de conclure que ce n’est que par hasard que la règle du scrutin majoritaire réalise le bien commun.

La règle générale que retient l’économiste pour prédire l’intensité de la participation veut que les gens ne s’adonnent à l’action politique que dans la mesure où les bénéfices attendus des politiques recherchées l’emportent sur les coûts. Ils ne se consacrent à une initiative de lobbying, à la vie d’un comité de citoyens ou à une manifestation dans les rues, que si l’impact prévu justifie l’investissement de temps, d’énergie et d’argent que l’opération comporte. Alternativement, il s’avère difficile d’organiser un grand nombre de votants pour ou contre une mesure qui n’entraîne que des effets mineurs sur eux. Toutes les parties affectées par les choix politiques ne siègent donc pas à la table de négociation. Si la politique est l’art du compromis, elle est surtout l’art du compromis sélectif. C’est la réalité de ces coûts qui expliquent que l’action politique soit principalement le fait de groupes organisés.

Les citoyens appartiennent à des groupes multiples définis par l’occupation, l’industrie, le revenu, la géographie, l’âge ou quelque autre caractéristique. L’influence politique des groupes sert à promouvoir les intérêts de leurs membres. On peut définir les groupes d’intérêt comme des regroupements organisés de votants (ou d’entreprises) ayant des préférences semblables pour une politique spécifique. En concentrant leur lobbying sur une mesure particulière, ces groupes peuvent gagner l’adoption d’une politique qui leur vaut des bénéfices directs, tout en en diluant le coût sur des millions de contribuables ou de consommateurs. Ces groupes seront donc disposés à engager des ressources pour obtenir des mesures qui les favorisent. On désigne le fardeau de ces investissements qui ne servent qu’à opérer des transferts de richesse, comme la course aux faveurs ou aux rentes.[1] Concrètement, ces « investissements politiques » prennent la forme de contributions à la caisse électorale et à la propagande du parti, de lobbying en faveur de causes privilégiées, de marches dans les rues, de lettres aux journaux. Le processus politique n’est pas gratuit. Cette dissociation entre les bénéfices et les coûts donnera lieu à un niveau inefficace de dépenses ou de taxes. Le coût social de la politique l’emportera sur les bénéfices.

« Est-ce l’activité des groupes
qui suscite le gonflement de l’État,
ou l’expansion de la taille de l’État
qui entraîne l’activisme des groupes? »

La tradition analytique introduite par Olson (1965) explique difficilement que les groupes puissent se former. En raison du problème du « passager clandestin » (free rider), il peut s’avérer irrationnel, même pour les individus qui y gagneraient au lobbying, de participer à l’opération, puisqu’ils y gagneront de toute façon, même en s’en excluant. Autre question non parfaitement résolue : Est-ce l’activité des groupes qui suscite le gonflement de l’État, ou l’expansion de la taille de l’État qui entraîne l’activisme des groupes? (Mueller et Murrel, 1986) Il reste qu’on compte par dizaines les écrits théoriques et empiriques sur le lien entre l’activité des groupes de pression et la taille de l’État. (Ekelund et Tollison, 2001) Entre autres, Sobel (2001) construit un solide dossier empirique sur la relation positive entre les PAC (political action committees) et le budget de dépenses du gouvernement fédéral américain. Face à la majorité rationnellement silencieuse, les groupes déjà organisés jouissent d’un avantage certain. L’agriculteur membre de l’UPA sait mieux que le consommateur de lait l’étendue des contrôles exercés sur la production de cette denrée. Les dirigeants d’entreprises et leurs syndiqués connaissent mieux que leurs acheteurs les restrictions tarifaires qui les affectent. Pour une organisation déjà en place et ses lobbyistes, pour une association de producteurs, un syndicat, un regroupement de votants géographiquement circonscrits, les ressources supplémentaires à engager pour influer sur les décisions publiques restent minimes, tandis que les bénéfices peuvent s’avérer énormes.

 

[1] La mesure théorique rigoureuse de ce transfert devient pur gaspillage.

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Catégorie(s) : Socio-politique Étiqueté : citoyens, classe moyenne, économie, étatisme, gouvernement, politiciens, politique, pouvoirs publics, société, votants

Politisation de la science et réchauffement de la planète

Le 26 août 2015 par Jean-Luc Migué Laisser un commentaire

JLMigue-RechauffPolitique

Bureaucrates, politiciens, écolos et leurs haut-parleurs dans les médias s’emploient à terroriser la population pour lui faire digérer l’intervention massive de l’État. La mortalité attribuée de façon absurde au smog sert à justifier le gaspillage gigantesque de ressources dans les moulins à vent et le transport en commun. Dans un monde d’ignorance rationnelle, les activistes peuvent rêver de nous imposer l’impossible Kyoto sous prétexte qu’il nous épargnera la dévastation future.

Le sens du protocole de Kyoto (rejeté par le Canada) fournira une deuxième illustration de la pensée grégaire et du biais rationnel en faveur de l’étatisme de la part de la masse de bonnes âmes, « des faux gentils ».[1] L’incertitude demeure sur l’origine du réchauffement climatique et surtout sur la part qu’on doit attribuer aux émissions humaines de gaz à effets de serre, plutôt qu’au magnétisme changeant du soleil, aux courants maritimes ou aux particules atomiques de la galaxie. Même si on accepte la validité de la thèse du réchauffement par l’homme, on peut dans cette matière adopter l’une ou l’autre de deux approches. La première exerce un impact direct et immédiat : faire appel à la régulation d’État pour freiner l’émission de gaz à effets de serre. On sait aujourd’hui que cette formule entraînera des coûts gigantesques, qu’elle condamnera de nombreux pays à rester pauvres, mais n’aura aucune incidence notable sur le réchauffement, tout au plus une réduction de moins de 0,1 de degré Celsius d’ici la fin du siècle.

La deuxième approche consisterait à s’en remettre à la discipline du marché pour susciter l’information et la motivation de s’adapter et de façon appropriée aux conditions nouvelles. Comme on l’a fait dans le passé d’ailleurs. Qu’on se rappelle qu’au début du XXe siècle, le problème urbain de l’heure découlait du fumier de cheval qui salissait les rues et empoisonnait l’atmosphère. C’est en peu de temps que le pétrole a évacué la question, dont la solution aurait été vraisemblablement retardée par les gouvernements du XXIe. Cette façon de faire, parce qu’indirecte, pourrait dans l’immédiat ne pas abaisser autant les émissions de CO2, mais, dans un avenir plus éloigné, elle susciterait notre adaptation aux circonstances nouvelles. Elle favoriserait l’innovation qui réduirait notre dépendance de l’énergie fossile, en même temps qu’elle garantirait la croissance et la liberté. À long terme, la logique du marché ferait plus pour ralentir le réchauffement (c’est à long terme qu’il se pose) que la méthode forte et directe de l’État. Comme pour le libre-échange, l’opération du marché reste souvent invisible et indirecte. Son modus operandi est difficilement accessible. La reconnaissance des droits de propriété et l’expansion consécutive du marché réalisent le miracle non seulement de multiplier la production de « ressources non renouvelables », mais encore de susciter l’apparition de nouvelles ressources et de nouvelles méthodes d’exploiter les anciennes.

Il faut malheureusement prévoir que telle ne sera pas l’option retenue. La flexibilité par le marché ne reçoit pratiquement pas d’appui dans le débat sur le réchauffement; peu de gens contestent que la solution doive venir du législateur. Non pas uniquement parce les bénéfices purement spéculatifs de l’action étatique auront entraîné la faveur d’un public rationnellement ignorant, mais parce que les énormes budgets bureaucratiques et les allocations de recherche comportent des avantages immédiats et concentrés dans les organisations « d’experts ». Dans un grand nombre de domaines, la science s’est politisée du fait que le financement public domine la recherche, surtout médicale et environnementale. Suivant la logique du ministre fédéral de l’environnement, c’est le consensus scientifique qu’il faut chercher désormais, non pas l’exploration de théories rivales et d’instruments concurrents associés à l’essai et l’erreur. Les agences publiques ne financent pas les théories rivales. La science et la politique sont devenues inextricablement liées, ce qui permet de passer du financement de la recherche sur le sida à l’aide internationale, de l’identification de plus de 100 oncogènes, dont aucun n’a été associé au cancer, à la régulation de tous les produits chimiques et à l’interdiction des aliments génétiquement modifiés.

Les gestes « audacieux » et immédiats se vendent mieux à un public rationnellement ignorant et inspiré par la peur, même si les bénéfices à court terme découlent exclusivement de leur apparence plutôt que de leur contribution effective à la solution d’un problème. Le politicien lui-même trouvera plus facilement dans ces gestes le moyen de s’arroger le crédit, que de solutions marchandes plus productives mais indirectes.

[1] L’expression est de Rioufol (2004)

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Catégorie(s) : Socio-politique Étiqueté : bureaucratie, économie, Etat, gaz à effet de serre, gouvernement, industrialisation, pouvoirs publics, protocole de Kyoto, réchauffement climatique, société, système politique

Alarmisme écologique et anticapitalisme

Le 29 juillet 2015 par Jean-Luc Migué 2 commentaires

JLM-Alarrmist

Pour notre malheur, la pensée groupiste s’avère souvent nettement fausse. Les groupes d’intérêt, syndicats, lobbyistes et porte-parole de la santé publique, s’emploient à promouvoir la falsification des préférences de leurs membres et de leurs sympathisants pour amplifier leur influence. C’est ainsi que les risques environnementaux (réchauffement, OGM) et le concept de responsabilité sociale de l’entreprise sont systématiquement manipulés par les activistes écolos et anti capitalistes, souvent de façon contraire aux connaissances scientifiques existantes. Et pourtant, la croissance de la richesse est l’alliée universelle de l’environnement. Quiconque en doute lira avec profit le dossier bâti par le Fraser Institute sur le contraste entre l’évolution réelle de l’environnement au Canada et la vision au contraire alarmiste perpétuée par les organisations écologiques. (Fraser Forum, avril 2004).

A l’échelle du globe, on a démontré qu’en regard de toutes les mesures objectives de condition humaine, le bien-être et la qualité de vie ont réalisé des progrès gigantesques. Grâce au capitalisme et à la diffusion de la technologie par la globalisation, l’espérance de vie s’élève, l’alimentation s’améliore, l’alphabétisation se répand, l’accès à l’eau propre et à l’air pur s’étend, le revenu matériel gagne du terrain et le travail des enfants est moins répandu. Contrairement à la propagande, ce sont les plus pauvres qui améliorent le plus leur sort en matière de niveau de vie. Le message qu’on peut adresser aux sociétés les plus mal en point est qu’elles doivent accueillir le capitalisme, la règle du droit et la globalisation en rejetant leur gouvernement de kleptocrates. Et les progrès inimaginables associés au capitalisme se sont réalisés en dépit de la multiplication par cent de la production de produits chimiques, accompagnée de l’urbanisation et de la modernisation héritées de l’Occident.

Dans un monde de rareté de l’information, la manipulation de l’opinion publique devient un instrument puissant d’action politique. La démagogie l’emporte souvent sur les faits. Ainsi l’adjonction du qualificatif « durable » à développement par les alarmistes de l’écologie lui fait désigner son contraire, soit le rejet de la croissance et la substitution de la planification au marché. Depuis The Limits to Growth de 1972, en passant par le best-seller The Population Bomb de 1968, jusqu’au récent film The Day after Tomorrow, l’alarmisme environnemental constitue un phénomène psychologique fascinant. Nonobstant le fait que toutes ces prophéties alarmistes se soient avérées sans fondements, c.-à-d. contraires aux faits et à l’enseignement de la science, l’hystérie alarmiste revêt le caractère d’une véritable religion profane, doublée d’une religion politique puissante : le socialisme. C’est la transposition aux temps modernes des châtiments bibliques de Sodome et Gomorrhe, des plaies d’Égypte et du Déluge. Et par une rationalisation semblable : l’homme social a péché, cette fois-ci, par son matérialisme et sa production abusive de gaz. Il lui faut donc assigner à un guide, l’État omniscient et bienveillant, la tâche de préserver l’espèce, de protéger notre Mère la Terre, et de renverser le mouvement du marché en faveur de la croissance, littéralement revenir aux moulins à vent. Le développement durable est devenu, suivant le mot de Peter Foster (4 juin 2004), le symbole de la contre-attaque socialiste après l’effondrement du communisme.

Les variations du champ magnétique du soleil et l’intensification des particules atomiques émanant de la voie lactée sont deux explications plausibles du réchauffement de la planète. Mais même si on accepte que le changement climatique provienne de l’émission par l’homme de gaz à effets de serre, trois faits inéluctables circonscrivent les politiques climatiques. Le premier veut que le traité de Kyoto aurait ruiné l’économie canadienne. Le deuxième établit que la contribution du Canada au climat global serait rigoureusement nulle. Enfin, même si tous les signataires de Kyoto avaient atteint leur cible (hypothèse invraisemblable), l’impact serait aussi voisin de zéro. En réalité, le dossier accumulé sur les émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre établit que c’est l’État lui-même qui en est la cause principale. Cette affirmation tient en matière de politique énergétique et environnementale, en matière de politique fiscale et de politique économique en général. Examinons d’abord la politique de l’énergie. Les gouvernements du Canada subventionnent le développement des pipelines de l’Arctique et du pétrole off-shore. Ils subventionnent la transmission d’électricité à longue distance. Ils subventionnent l’expansion du réseau de gaz naturel. Toutes ces mesures ont donc pour effet d’abaisser le coût de l’énergie et défavorisent l’investissement dans les technologies propices à l’économie d’énergie. Parallèlement, les gouvernements stimulent la consommation d’énergie en maintenant le prix trop bas. Plus d’une province contrôlent le prix de l’essence, d’autres subventionnent le gaz naturel, et la plupart d’entre elles vendent l’électricité au coût (donc de façon non rentable) par l’intermédiaire de leur société d’État.

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Catégorie(s) : Société Étiqueté : alarmiste, capitalisme, climatique, écologie, gouvernement, société

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JEAN-LUC MIGUÉ

Jean-Luc MiguéÉconomiste canadien. Maitrise de l’Université de Montréal. Ph.D. de The American University, Washington, DC. Senior Fellow, Fraser Institute, Vancouver. Il a été professeur à l’Université Laval et est Professeur émérite à l’École nationale d’administration publique (ENAP).
Canadian economist. Master’s Degree, Université de Montréal. Ph.D., The American University, Washington, DC. Senior Fellow, Fraser Institute, Vancouver. Was professor at Université Laval. Is now Professor Emeritus, École nationale d’administration publique, (ÉNAP) Quebec City.

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