Jean-Luc Migué, économiste Institut Fraser Profession émérite, ENAP Quebec

Senior Fellow, Institut Fraser et professeur émérite, ENAP - Senior Fellow, The Fraser Institute and professor Emeritus, ENAP, Québec.

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L’État capitaliste détruit la richesse

Le 25 février 2016 par Jean-Luc Migué Laisser un commentaire

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Le fétiche de l’État capitaliste, de l’État levier, de l’État entrepreneur inspire encore l’intelligentsia et les gouvernements chez nous et en Europe. Les gouvernements nourrissent la prétention de pouvoir identifier mieux que le marché les industries «gagnantes» de l’avenir.

Dans les années 50, l’industrie du transport menait la course du développement. Dans les années 90, c’était au tour de la haute technologie de jouer le rôle. Aucun devin ne l’avait prévu? Encore plus prétentieux, les politiciens et bureaucrates s’assignent la tâche de distinguer d’avance, à l’intérieur des industries, les entreprises gagnantes des autres, pour mieux les nourrir. Ce fut le cas par exemple de Algoma Steel, de Bombardier, de Tricofil et de Michelin. L’organisation centralisée de l’économie est en théorie une utopie. Et les tentatives pour l’imposer en ont fait partout une utopie coûteuse. La raison en est que l’État est un mauvais capitaliste, un mauvais entrepreneur. L’État, par sa logique, est incapable de s’engager dans le processus de « destruction créatrice » essentiel à la croissance et à l’innovation.

Ce qui distingue le capitaliste tout court de l’État capitaliste, ce n’est pas d’abord que le premier soit plus habile à prédire les initiatives gagnantes. Il se trompe aussi copieusement. Ce qui le distingue de l’État entrepreneur, c’est qu’il nourrit le succès et rationne l’échec. Il ajoute de son capital dans les projets prometteurs et fructueux pour les faire grandir et prospérer, tandis qu’il ferme les entreprises malheureuses. Ainsi on calcule que l’investissement moyen dans les firmes qui réussissent est de cinq fois supérieur aux investissements dans les firmes qui tournent mal.

L’appareil politico-bureaucratique au contraire confond création d’emplois et création de richesses. Parce que sa finalité est essentiellement redistributionniste, le gouvernement est incapable de fermer une entreprise, même chancelante et perdante. Les échecs ne sont jamais consacrés. Conséquences prévisibles et observées: rentabilité moyenne minuscule des investissements publics et échecs occasionnels retentissants. L’entrepreneurship politique n’est pas moins grand que l’entrepreneurship marchand, mais il s’exerce au service de la redistribution arbitraire de la richesse plutôt que de sa production.

Cette prodigalité des pouvoirs publics avec l’argent des autres ne crée pas d’emplois; elle en détruit. Selon l’OCDE, 60% des emplois prétendument créés par les subventions seraient apparus sans elles parce que l’entreprise aurait opté pour l’expansion de toute façon. Ou alors, le soutien destiné à la firme X se fait au détriment de la firme concurrente Y. Ce serait le cas de 20% des emplois suscités par l’aide. Les politiques industrielles exercent des effets semblables à la péréquation.

L’individu qui obtient un emploi factice dans son village natal en déclin se réjouit de n’avoir pas à chercher un emploi productif dans une ville éloignée. Deuxièmement, c’est souvent le prix des loyers et des salaires qui y gagnent à l’octroi de subventions, plutôt que la croissance générale des économies ainsi protégées. Enfin les taxes qui servent au financement de ces faveurs arbitraires ne peuvent provenir que d’autres contribuables. Les taxes, présentes et anticipées, qui servent à financer les subventions aux entreprises, ne font pas qu’extraire des ressources de l’économie. Elles exercent surtout des effets dépressifs en  neutralisant les incitations à travailler, à investir, à épargner, à exporter, à innover, en un mot à produire de la richesse. Elles rompent le lien vital entre l’effort et la rémunération.

Les industries et les économies qui affichent les plus hauts taux de créations d’emplois sont aussi celles qui en détruisent le plus. (Davis, Haltiwanger et Schuh, 1996). Les politiques industrielles et l’ensemble des subventions à l’entreprise camouflent la vérité des prix. Les seules initiatives de l’État susceptibles de promouvoir la croissance consisteraient à alléger le poids réglementaire et fiscal sur l’épargne et l’investissement et à favoriser la concurrence, intérieure et extérieure.

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Catégorie(s) : Articles Étiqueté : consommation électrique, économie, Etat, politique, richesse, société, taxes

Politique industrielle et subventions aux entreprises

Le 19 février 2016 par Jean-Luc Migué Laisser un commentaire

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À l’instar du gouvernement fédéral, le Québec continue à combler les entreprises de ses subventions. Le Québec consacre à Québec Inc. plus de ressources publiques que toutes les autres provinces réunies. Au cours des années, il a multiplié les entreprises publiques; il perpétue ses politiques d’achat préférentiel en faveur des entreprises québécoises, s’engage dans des participations au capital action de nouvelles entreprises et partage les risques avec d’autres; il invente des déductions fiscales pour favoriser la capitalisation des entreprises et l’éclosion d’activités «stratégiques»; il concède enfin de généreux crédits d’impôt à la recherche et au développement.

Bernard et Bélanger (2007) calculent que le récent épisode de subventions à Alcan pour l’installation d’une nouvelle aluminerie au Saguenay-Lac St-Jean équivaut à 336 000$ par année par employé pendant 30 ans. L’une des récentes innovations dans l’art de dilapider l’argent des autres prend la forme de « créneaux gagnants », qui a elle-même succédée à la «stratégie des grappes».

En 2002, le gouvernement canadien lançait sa «stratégie d’innovation» dont l’objectif était de créer au moins «10 grappes technologiques internationalement reconnues». Il a, semble-t-il, reconnu qu’il lui était impossible d’identifier les entreprises gagnantes; qu’à cela ne tienne, il manquait d’imagination; désormais ce sont les « grappes » qu’il identifiera, à l’image de l’échec retentissant de la «grappe publicitaire» de Montréal ou de celle de l’énergie renouvelable de la Colombie Britannique avec comme joueur principal Ballard Power.

Suret (1994) évalue les six principaux programmes de subvention aux entreprises québécoises jusqu’aux années 1990 et confirme en conclusion qu’ils sont tous «coûteux et inefficaces» (p.162). Que le ratio du profit au coût investi en recherche, à 0,69, s’avère au Québec le plus faible non seulement du Canada, mais du monde entier, n’a pas lieu de susciter le doute chez ses fervents protagonistes.

De toutes les initiatives qui ont englouti les fonds publics depuis une vingtaine d’années, le Fonds de solidarité des travailleurs du Québec, faveur concédée exclusivement à la FTQ mais couronnée en 1995-96 par la Fondaction de la CSN pour ne pas faire de jaloux, se range parmi les plus désastreuses. Chaque dollar diverti en faveur de cet investissement politique fait perdre 3,24 dollars aux trésors fédéral et provincial.

Pourtant, l’évaluation qu’on en a faite établit que l’opération n’a exercé aucune incidence significative sur l’emploi. (Boucher, 2000) En moyenne, les fonds mutuels concédés aux syndicats ont des coûts élevés, des rendements inférieurs sur le capital et des taux d’amortissement supérieurs (Cumming 2007). L’expérience universelle enseigne que les factions d’employeurs et de syndiqués manipulent à leur profit les tentatives d’implantation de «politiques industrielles».

Si la prétention de pouvoir réaliser la croissance accélérée par la politique industrielle est commune à tous les gouvernements, la dernière vague d’euphorie en faveur de ce fétiche est survenue au Canada, au Québec en particulier, vers le milieu des années 1990. Cette dernière mode coïncidait avec le «miracle japonais», qui, on le sait aujourd’hui, n’était rien d’autre que le rattrapage ou la convergence avec les économies occidentales.

Personne aujourd’hui n’impute la croissance phénoménale du Japon d’avant les années 1990 à la sagacité des planificateurs japonais. On lie plutôt les variations internationales de taux de croissance aux différences de poids fiscal et budgétaire.[1][1] On a donné un nom ronflant à la dernière phase de politiques industrielles, l’ère du technonationalisme. Elle s’inspirait en principe des travaux d’un guru de Harvard, Michael Porter (1990) et s’est traduite au Québec dans la théorie des «grappes industrielles», concept que Porter avait inventé pour désigner les groupes d’industries apparentées.On notera en 2006 que la réalité historique de cette contribution n’appelle nullement l’intervention publique et qu’avec la diffusion des télécommunications, même l’apport de la formule des grappes est menacé. La réalité est que les politiques régionales canadiennes n’ont été que des « efforts d’incitation de l’industrie à s’implanter dans des endroits où elle ne dispose d’aucune base naturelle » (Watson 1994, p. 23).

Les arguments analytiques contre cette forme d’intervention fondée sur de prétendues économies externes chères aux économistes conventionnels, eux, restent les mêmes. Porter lui-même se montrait méfiant à l’égard du «ciblage» des subventions aux entreprises; il inclinait surtout en faveur de l’allègement fiscal pour les entreprises tout en laissant une place contestable à l’assistance à la recherche.

Aujourd’hui comme au temps d’Adam Smith, l’instinct du profit suffit aux entrepreneurs pour leur faire dépister les secteurs d’avenir. Les gouvernements, eux, adoptent des perspectives à court terme et ont le souci, non pas de faire progresser la richesse, mais de la redistribuer, souvent avant qu’elle ne soit produite.  Le grand nombre de «champions nationaux» retenus par Québec ont du déposer les livres et ses politiques régionales se sont avérées des fiascos. Dans les faits, les politiques industrielles, fédérales et provinciales, ne sont qu’une forme de protectionnisme sous un nom moins péjoratif.

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Catégorie(s) : Articles

Centralisation des conventions collectives et baisse de l’activité économique

Le 11 février 2016 par Jean-Luc Migué Laisser un commentaire

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Nous nous en remettrons sur ce sujet à l’étude publiée récemment par la Banque Mondiale (2003). Les résultats confirment que la centralisation des négociations associée à la monopolisation publique et aux décrets ralentit les dépenses de recherche et de développement et réduit l’activité économique générale par le gonflement des salaires et des avantages sociaux. Souvent, elle ralentit la croissance de la productivité. La permanence d’emploi s’installe. Enfin, les conditions générales de travail (permanence, congés payés, congés de maladie, régime de retraite, longueur des heures de travail) l’emportent progressivement sur celles des travailleurs non soumis à cette forme de monopole de négociation.

La collectivisation des négociations s’exprime dans des contrats qui opposent des obstacles permanents au professionnalisme du personnel médical et au rendement. On assiste à la rigidification des horaires et des classifications qui gênent la créativité et l’excellence. Les clauses d’ancienneté se substituent à la compétence dans l’avancement. Les règles d’évaluation sont adoucies, quand elles ne sont pas purement absentes et le congédiement pour incompétence exclu. L’échelle des salaires récompense l’âge plutôt que le talent, exclut souvent toute forme d’incitation à l’excellence et interdit à la direction de récompenser l’effort supplémentaire et le succès.

Comme le rappelle R. Brenner (2001), la distribution des salaires se rétrécit aussi aux dépens des plus talentueuses et des plus dynamiques des infirmières.
Politique industrielle et subventions aux entreprises

À la différence de la monopolisation pure, la politique industrielle constitue un moyen indirect de subventionner les producteurs en pénalisant les contribuables. Tous les gouvernements prétendent pouvoir faire mieux que le marché pour déceler d’avance les industries gagnantes.  Tous ont fait la preuve qu’il s’agit d’une illusion coûteuse.[1][1]

Les chefs du gouvernement canadien réaffirment régulièrement leur foi inébranlable dans une stratégie industrielle nationale pour l’automobile, de même que pour l’industrie aérospatiale à qui ils promettaient leur prodigalité par le Technology Partnership Canada en faveur de l’aérospatial et de la défense.

Ce dernier organisme a depuis 1996 approuvé plus de 3 milliards en « contributions » au secteur privé. Comme il s’agissait en principe de « prêts » remboursables à même les rendements fabuleux des investissements, les estimations initiales prévoyaient le remboursement de 80%. La réalité révèle que c’est moins de 5% que les contribuables ont récupéré (Williamson 2006). Au même moment, le Comité des Communes sur l’Industrie concentrait arbitrairement son attention sur trois secteurs : le pétrole, le textile et le vêtement. Pas précisément des industries de pointe. Pourquoi ces trois industries plutôt que d’autres, bien malin qui pourrait y répondre. Le seul gouvernement canadien a gaspillé environ $5 milliards de fonds publics par année en faveur des entreprises et des agriculteurs, injectés par les tubes intraveineux que sont les agences régionales (dont le Bureau fédéral de développement régional—Québec), les politiques industrielles, les programmes d’infrastructure et de promotion technologique, les politiques de ressources (Hibernia) et de transport (rachat du programme de subvention au transport des céréales de l’Ouest), sans compter les budgets de la Corporation de développement des exportations.

Le régime de quasi monopole public qui régit nos forêts a valu des milliards de subventions à l’industrie du papier et du bois d’œuvre en droits de coupe artificiellement bas et en interdiction d’exporter le bois en billes. Il nous a aussi valu 25 ans de conflits perpétuels avec les producteurs américains. Le règlement intervenu en 2006 tient du même arbitraire, mais laisse au moins la porte ouverte à un régime de propriété privée si les provinces s’avisaient de s’en prévaloir.

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Catégorie(s) : Économie du Québec Étiqueté : classe moyenne, gouvernement, pouvoirs publics, subvention

Emploi public et syndicalisation

Le 4 février 2016 par Jean-Luc Migué Laisser un commentaire

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Autre aboutissement de la monopolisation publique de la production: la part de l’emploi public dans l’ensemble de la main-d’œuvre constitue un déterminant important de l’ampleur de la syndicalisation. Ainsi au Canada comme aux États-Unis le taux de syndicalisation s’avère nettement plus élevé dans le secteur public que privé. En 2003, 75,6% des employés du secteur public canadien étaient syndiqués, contre 19,9% du secteur privé. De même, 41,5% des employés des gouvernements américains appartenaient à un syndicat, contre 9% des employés des firmes privées. On peut donc se convaincre que l’importance relative de l’emploi public, à 18% au Canada plutôt qu’à 14,4% aux États-Unis, explique en bonne partie le plus fort taux de syndicalisation au Canada.

Si on appliquait le même raisonnement à la situation du Québec, où 40% de la main-d’œuvre est syndiquée, on comprendrait pourquoi le taux de syndicalisation dans ce territoire l’emporte sur les autres provinces. On comprendrait qu’il vaille la peine pour la Centrale des enseignants du Québec (CEQ) de diffuser largement auprès de ses membres et dans la population en général les avantages qu’ils ont à retirer de la formation d’un monopole public de l’éducation, tandis que les parents et les contribuables ont moins à gagner à prendre conscience du fardeau fiscal supplémentaire et de la baisse de qualité qui s’ensuivront. Au prix de quelques centaines de dollars par année imposés à la masse des parents contribuables, chacun des enseignants encaissera des milliers de dollars supplémentaires en salaires accrus et en conditions de travail avantageuses. L’ardeur des associations d’éducateurs du réseau public à lutter pour la suppression de la concurrence et contre la liberté de choisir l’école est solidement documentée. La bureaucratie scolaire locale et centrale s’associera allègrement à ce combat. Il ne fait pas de doute que les monopoles syndicaux opposeront une résistance farouche à toute tentative de restaurer la concurrence dans l’industrie de la santé. Ils préfèrent négocier avec un monopole d’État, à l’abri du risque de faillite et de la concurrence, qu’avec un employeur soumis aux risques du marché et déterminé à résister aux demandes excessives du syndicat.

Surutilisation du travail au détriment du capital

L’un des effets généraux associés au monopole public et à son pendant le monopole syndical est qu’il concentre relativement plus de ressources productives dans le travail que dans le capital. (Megginson, et Netter, 2001). Puisque les frais de personnel et les effectifs sont incompressibles dans un régime de « droit » au travail, c’est dans les budgets d’équipement que s’opèrent les rationnements les plus marqués, comme en témoigne la position peu enviable du Canada ou de la France en matière d’accès aux technologies médicales avancées et de longueur des files d’attente.

On prétend parfois que le monopole d’État sert au moins à contrôler les coûts via l’imposition de contraintes à la capacité. La composante travail ou budget salarial reste, elle, constamment excessive. L’hôpital canadien moyen affecte environ 75% de son budget global au salaire, l’hôpital français 70%, tandis que l’hôpital américain affecte moins de 55% à ce poste (McArthur, 2000). En même temps les syndiqués non spécialisés dans les services de santé (entretien, électriciens, plombiers, etc.) touchent des salaires supra concurrentiels, supérieurs à leur contrepartie dans le marché. En comparant les salaires des syndiqués d’hôtellerie à ceux des syndiqués d’hôpital, on découvre que les ouvriers d’entretien gagnent 40% plus cher à l’hôpital, les peintres, 63,3% et les cuisiniers, 28,9%. C’est dans des dimensions spécifiques que les dépenses de santé ont le plus augmenté, soit les dimensions les plus favorables à la promotion des intérêts syndiqués, au détriment par exemple des dépenses d’investissement, d’équipement de haute technologie et de médicaments nouveaux (McMahon, et  Zelder, 2002). Pourtant c’est de ce côté que les bienfaits semblent le plus visibles sur les patients.

Le biais n’est pas exclusif à la santé. On se souviendra des déclarations du Secrétaire général de l’OTAN qui n’hésitait pas à affirmer que l’Europe sous investit en équipement et technologie militaire au profit du personnel et des fonctionnaires bénéficiaires de programmes d’emploi et qui n’ont souvent de militaires que le nom. La conséquence en est que l’Europe dépense les deux tiers du budget que le gouvernement américain affecte à la défense, mais n’atteint que 10% de sa capacité de combat.

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Catégorie(s) : Socio-politique Étiqueté : classe moyenne, économie, gouvernement, pouvoirs publics, Québec, société, syndicalisme, syndicat

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JEAN-LUC MIGUÉ

Jean-Luc MiguéÉconomiste canadien. Maitrise de l’Université de Montréal. Ph.D. de The American University, Washington, DC. Senior Fellow, Fraser Institute, Vancouver. Il a été professeur à l’Université Laval et est Professeur émérite à l’École nationale d’administration publique (ENAP).
Canadian economist. Master’s Degree, Université de Montréal. Ph.D., The American University, Washington, DC. Senior Fellow, Fraser Institute, Vancouver. Was professor at Université Laval. Is now Professor Emeritus, École nationale d’administration publique, (ÉNAP) Quebec City.

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